Citations hebdomadaires

Semaine du 24 Janvier

À peine idéalismes, rêves, belles espérances ont-ils le temps de germer en nous, qu’ils sont aussitôt atteints et totalement dévastés par l’épouvante de la réalité.

Anne FRANCK, Journal

Semaine du 17 Janvier

J’ai toujours vu que pour réussir dans le monde, il fallait avoir l’air fou et être sage.

MONTESQUIEU, Pensées

Semaine du 6 décembre

On me demandera si je suis prince ou législateur, pour écrire sur la politique ? Je réponds que non, et que c’est pour cela que j’écris sur la politique. Si j’étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps a dire ce qu’il faut faire; je le ferais ou je me tairais.

J.-J. ROUSSEAU, Du Contrat Social

Semaine du 1er novembre

Il y a des abus qu’il faut souffrir, de peur de tomber dans des suites de plus dangereuse conséquence. Le temps & les occasions ouvriront les yeux à ceux qui viendront en un autre siècle (…) sans exposer imprudemment l’Etat à quelque ébranlement.

Cardinal de Richelieu, Testament Politique

Semaine du 25 octobre

La politique est une carrière ouverte. A la différence des professions proprement dites, qui exigent un examen, un stage ou un diplôme, elle est accessible à tous. Aussi, à coté de ceux qui l’honorent, il y’a ceux qui l’exploitent.

Louis BARTHOU, Le Politique

Semaine du 18 octobre

En politique, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés.

Alexis de TOCQUEVILLE, Souvenirs

Semaine du 23 août

La preuve que la liberté est l’idéal divin de l’homme, c’est qu’elle est le premier rêve de la jeunesse, et qu’elle ne s’évanouit dans notre âme que quand le cœur se flétrit et que l’esprit d’avilir ou se décourage. Il n’y a pas une âme de vingt ans qui ne soit républicaine. Il n’y a pas un cœur usé qui ne soit servile.

Alphonse de LAMARTINE, Voyage en Orient

Semaine du 02 août

Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays ; c’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer

Edgar QUINET, Fondation de la République des Provinces-Unies

Semaine du 26 juillet

L’avenir est à ceux qui ne sont pas désabusés.

Georges SOREL, Réflexions sur la Violence

Semaine du 19 juillet

La démocratie coule à pleins bords dans la France, telle que les siècles et les événements l’ont faite.

P.-P. ROYER-COLLARD, Chambre des députés, 22 janvier 1822

Semaine du 12 juillet

La justice est la première dette du corps social, et nous n’aurions rempli qu’à demi notre tâche, si le peuple français ne trouvait dans la constitution que nous allons lui offrir, la certitude que cette dette sera pleinement acquittée.

J.-J.-R. CAMBACERES, Convention nationale, 17 juin 1793

Semaine du 05 juillet

Il vaut mieux faire le bien avec des coquins que le mal avec des honnêtes gens.

Victor HUGO, Moi, l’Amour, la Femme

Semaine du 21 juin

Avec leurs capitaux, leurs machines, leurs procédés économiques, ils envahissent tout, et puis ils s’indignent qu’on ôte le labeur à l’ouvrier.

P.-J PROUDHON, De l’Utilité de la Célébration du Dimanche

Semaine du 14 juin

Le plus grand malheur pour un homme politique, c’est d’obéir à une puissance étrangère.

Joseph de MAISTRE, Du Pape

Semaine du 7 juin

Ne sentez-vous pas le mépris dans lequel vous vivez. Ils vous empêcheraient, s’ils le pouvaient, de partager avec eux la lumière. Ils s’indignent que vous respiriez, que vous parliez, que vous ayez figure humaine.

TITE LIVE, Histoire Romaine

Semaine du 31 mai

La grande tâche, la tâche sacrée, la tâche nationale, s’appelle la reconstruction.

Charles de Gaulle, Discours de Brest, 1945

Semaine du 24 mai

Le courage, c’est de chercher la vérité, et de la dire.

Jean JAURÈS, Discours à la jeunesse, 1903

Semaine du 17 mai

Derrière les radicaux, il y a une sauvagerie qui monte ; derrière les modérés, il n’y a qu’une civilisation qui meurt.

Abel BONNARD, Les Modérés


Semaine du 10 mai

Où sommes-nous ? où allons-nous ? et que faire ?

Alphonse de LAMARTINE, Sur la Politique Rationnelle

Semaine du 03 mai

Ce qui effraie le plus dans les partis, ce n’est pas ce qu’ils disent, c’est ce qu’ils négligent ou refusent de dire.

Louis BLANC, L’Organisation du Travail

Semaine du 27 avril

Il y a bien des hommes qui sont plus monstres que vous, dit la Belle, et je vous aime mieux avec votre figure, que ceux qui, avec la figure d’homme, cachent un cœur faux, corrompu et ingrat.

Jeanne-Marie LEPRINCE DE BEAUMONT, La Belle et la Bête

Semaine du 19 avril

Il n’y a que deux espèces de plans de campagne, les bons et les mauvais. Les bons échouent presque toujours par des circonstances imprévues qui font souvent réussir les mauvais.

Napoléon, Correspondance

Semaine du 29 mars

Ce feu que je souhaiterais de voir se propager, c’est une foi dans l’avenir, ardente et profonde, que les événements les plus inattendus ravivent chaque jour dans mon cœur.

Marie d’AGOULT, Histoire de la révolution de 1848

Semaine du 22 mars 2021

L’amour de la patrie, la haine des tyrans nous feront aisément braver tous les dangers.

Pauline LEON, Adresse individuelle à l’Assemblée nationale par des citoyennes de la capitale –

Semaine du 15 mars 2021

Il faut croire à un monde nouveau et passer l’océan. Celui qui veut vaincre à vaincu.

Louise MICHEL, Le Livre d’Hermann

Semaine du 8 mars 2021

Il n’y rien de plus ennuyeux qu’une réunion électorale. Un jour, je me suis endormie pendant mon propre discours.

Simone VEIL, Le Nouvel Observateur – 14 Mars 1986

Semaine du 1er mars 2021

C’est seulement l’égalité dans la société d’aujourd’hui qui garantira aux femmes d’être traitées en équivalentes des hommes dans la société de demain.

Hubertine AUCLERT, Le Vote des Femmes

Semaine du 22 février 2021

Dans quel Eden, dans quel fantastique Eldorado cacheras-tu ta famille, ton petit groupe d’amis, ton bonheur intime, pour que les déchirements de l’état social et les désastres de la patrie ne les atteignent pas ?

G. SAND, Le Temps, 03 octobre 1871

Semaine du 15 février 2021

On a trouvé, en bonne politique, le secret de faire mourir de faim ceux qui, en cultivant la terre, font vivre les autres.

VOLTAIRE, Le Sottisier

Semaine du 8 février 2021

Idéal de France, idéal d’humanité même, nous pouvons, nous devons publiquement attester la commune pensée sous le regard des grands ancêtres dont notre fierté est de continuer la patrie.

G. CLEMENCEAU, Discours du 30 juin 1919 à l’Assemblée nationale

Semaine du 1 février 2021

L’égalité est le résultat nécessaire de la justice et de la liberté.

Vers une candidature nouvelle

Richard Vacquer, président de République VI, engage un pas en avant en vue des parrainages pour l’élection présidentielle de 2022.

Loin des passions et des clivages idéologiques, notre projet de constitution entend répondre aux espoirs des Français, épris de justice et de sérénité.

Vous pouvez consulter notre appel et notre dossier envoyés aux élus ci-dessous.

Dossier de synthèse

Document en sept pages présentant l'essentiel de notre projet

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Rencontre sous la neige

Nous vous avions dit, qu’il vente ou qu’il pleuve, et ce fut sous la neige. Mais votre accueil chaleureux aura au moins fait fondre la glace entre nous. Merci à toutes et à tous.

Nous retiendrons des divers échanges que beaucoup sont désabusés par la politique. Beaucoup n’ont plus confiance ni dans les partis, ni dans les personnalités politiques. Certains ne croient même plus que des citoyens peuvent fonder un parti sans qu’il y ait derrière l’ombre d’un groupement ou d’une personnalité plus importante.

C’est en faisant ce même constat, mais plein d’un espoir qui ne tient qu’à vous que nous avons décidé de lancer l’aventure République VI. Redonnons-nous le gout de la politique et donnons-nous ensemble l’occasion de faire valoir nos voix. Donnons l’occasion de compter à toutes les voix. République VI, ce n’est pas nous, c’est vous. C’est un rêve individuel qui peut devenir une réalité collective si nous décidons qu’elle le devienne.

Cette distribution de tract sur le marché Saint-Marc à Rouen aura été un plaisir. Plaisir de discuter avec vous. Plaisir de vous entendre. Nous espérons vous voir toujours plus nombreux, prendre la parole, exprimer votre opinion, et construire avec nous, ensemble.

Encore merci. Et à très bientôt.

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Rencontre à Rouen

République VI sera présent au traditionnel marché dominical de la place Saint-Marc à Rouen (Seine-Maritime) le 24 janvier, de 9h30 à 12h00.

Ce sera l’occasion d’échanger directement avec les membres de la pléiade, dans le respect des règles sanitaires. Nous comptons sur votre enthousiasme pour discuter ensemble.


Décret du 10 aout 1792

Illustration :

Journée du 21 juin. Le Faux-pas. L'Homme immortel. // Anonyme , Graveur // Array // Musée Carnavalet, Histoire de Paris // CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet

Le Décret du 10 Aout 1792 suspend le roi et ordonne une convention nationale. Il s’agit d’un texte fondamental qui fut adopté en pleine insurrection populaire. Il est fondamental car il élève la volonté de république en acte.

Mais à quelle(s) question(s) politique(s) répond ce décret ?

Comme chacun le sait, dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, le roi et sa famille fuient vers Varennes. L’Assemblée considère la fuite. Elle observe les secousses populaires, et pour prévenir le soulèvement du peuple, elle préfère évoquer un enlèvement.

Néanmoins, pour la continuité des pouvoirs publics, elle décrète le 21 juin qu’en l’absence du roi, la signature des ministres suffit pour promulguer les lois de l’Assemblée. Le roi est écarté du pouvoir exécutif. Et malgré son retour, cette éviction est confirmée, prolongée sine die par un décret en date du 25 juin.

Avec l’adoption de la constitution de 1791, arrive un moment où l’Assemblée constituante avait à choisir entre la monarchie et la république, et où elle devait choisir la république. Elle manque de résolution et choisit de maintenir le pouvoir royal.  Ce n’était pas le vœu du peuple.

Les gens ordinaires se sentent trahis et n’en décolèreront plus. Chaque goutte du temps politique qui s’écoule désormais sera motif de débordement.

Au cours de l’année 1792, Louis XVI utilise le droit de véto contre deux décrets, comme le lui permet la constitution. Le 20 juin, dix mille personnes se rendent à l’Assemblée nationale pour présenter une pétition. Ils défilent dans la salle de séance aux cris de « à bas le veto ! rappel des ministres !».

Le 6 aout, une pétition demande à l’Assemblée l’accusation de Lafayette. Le 8, l’Assemblée décrète qu’il n’y a pas lieu d’accuser Lafayette. Dans la nuit du 9 au 10, les faubourgs de Paris se déclarent en insurrection. Le 10, ils se rendent aux tuileries, les gardes Suisses tirent, les insurgés réclament vengeance et massacrent les gardes.

A deux heures du matin l’Assemblée se réunit, le roi s’y réfugie. Le peuple s’y dirige. Sur proposition de Vergniaud, on décrète de façon tout à fait inconstitutionnelle, la convocation d’une Convention nationale, et la suspension du roi.

Le peuple enfin entendu est apaisé. L’assemblée affirme avec presqu’un an de retard que la légitimité est plus importante que la légalité. Elle rappelle que le serment du Jeu de paume consistait à jurer fidélité à la nation et implicitement, désobéissance au roi.

L’œuvre constituante est de nouveau en route, qui affirmera le régime de la république.

Le texte complet du décret ci-dessous :

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